Les mesures à retenir de la loi LOM
De nouvelles solutions de mobilités
La voiture est bien souvent la seule manière de se déplacer. Mais quelle en est la raison ? Sur une grande partie du territoire, les collectivités ne sont pas entièrement en charge d’organiser la mobilité. Jusqu’en 2021 et pour remédier à cette situation, les intercommunalités auront la possibilité de devenir «des autorités organisatrices de la mobilité ». Dans le cas contraire, c’est la région qui aura cette mission. Les collectivités auront également la possibilité de mettre en place des voies réservées au covoiturage sur les périphériques et les autoroutes. Les véhicules les moins polluants pourront aussi y circuler.
La fin des véhicules essence et diesel
Dans un objectif de transition écologique, la vente des véhicules à carburants fossiles cessera d’ici à 2040. La mise en place de nouvelles solutions de mobilités est donc bien à l’ordre du jour. Dans les plus grandes agglomérations, les collectivités sont pareillement incitées à déployer des zones à faibles émissions (ZFE).
Un permis de conduire plus accessible
La loi LOM permettra la mise en place d’un meilleur encadrement de l’examen du permis de conduire et l’amélioration de son accès. Un livret d’apprentissage numérique fera notamment son apparition. L’obtention du permis sera donc plus rapide, mais aussi moins cher, ce qui devrait réjouir les nouveaux candidats.
Un nouveau cadre pour les solutions en libre-service
Les opérateurs de mobilités en libre-service types vélos ou trottinettes seront davantage encadrés. En effet, les collectivités pourront leur imposer un cahier des charges. Ils devront alors informer les usagers sur les règles de sécurité, de stationnement et de respect des autres.
Des investissements pour améliorer nos déplacements
Des moyens importants seront mobilisés pour permettre d’améliorer nos déplacements quotidiens. La remise en état des réseaux routiers et ferroviaires est devenue une priorité. Des investissements permettent de nombreux travaux de rénovation. Concernant les transports en commun, les collectivités seront également accompagnées et la loi prévoit une enveloppe d’1,2 milliard d’euros sur dix ans.
Le vélo, un mode de transport à part entière
Le plan « Vélo et mobilités actives » a pour objectif d’assurer la sécurité des usagers à vélo en développant les aménagements cyclables, mais pas seulement ! Il s’agit surtout de développer une véritable culture vélo afin qu’il soit adopté dès le plus jeune âge. Le vélo deviendra un mode de transport à part entière et les entreprises auront un rôle clé. L’état prévoit la création d’un forfait mobilité durable pour les salariés et soutiendra également les entreprises afin qu’elles disposent de flottes de vélos.
Une nouvelle application Mobility as a Service
Mobility as a Service (MaaS) est un concept qui permet d’offrir aux usagers une information intermodale et multimodale centralisée et en temps réel sur les différents modes de déplacement. Ce service est consultable via une application mobile ou un site internet. Il permettra aux utilisateurs de combiner plusieurs solutions de déplacement (vélo-tram-bus par exemple). Vous n’aurez plus qu’à choisir l’offre qui vous intéresse en temps réel et vous rendre à votre destination !
Un accompagnement individualisé à la mobilité
La mobilité doit être accessible à tous. La loi LOM facilitera la mobilité des personnes en situation de handicap en apportant un soutien financier aux accompagnateurs (gratuité ou tarifs réduits). Les collectivités apporteront également leur soutien aux demandeurs d’emploi qui pourront profiter d’un accompagnement individualisé (aides individuelles à la mobilité).
Des véhicules autonomes dès 2020
Des navettes autonomes seront mises en circulation dès 2020, au travers d’un cadre légal créé par la loi LOM. À partir de 2022, ce sera au tour des véhicules particuliers. La Loi LOM atteindra-t-elle ses objectifs écologiques ? Il faudra attendre avant d’apporter une réponse, mais il est certain que les entreprises auront un rôle majeur.
Les solutions pour répondre à la loi mobilités
Un forfait mobilité durable
Zenpark prend les devants avec sa nouvelle application Zenpark Pro Flex. Ce logiciel favorise les nouvelles mobilités, mais des services permettent également de gérer et d’optimiser les parkings de bureaux. L’application permet d’attribuer une place de parking aux salariés d’une entreprise, en prenant en compte des critères d’attribution prédéfinis :
- moyens de déplacement : covoiturage, véhicule personnel, vélo, moto, … ;
- types de places : collaborateurs, visiteurs, handicapées, véhicules électriques, … ;
- lieu de résidence ;
- moyens d’accès ;
- état physique : femme enceinte, handicapé, maladie, etc.
Les bornes de recharge électriques
D’ici 2025, la LOM va rendre obligatoire le pré-équipement de bornes de recharge électrique dans les parkings de dix places des bâtiments neufs ou rénovés. Tous les parkings de plus de 20 places des bâtiments non résidentiels devront également être équipés. Pour répondre à cette demande, Zenpark propose une offre Plug & Share. Une solution qui permet l’installation et la mutualisation de bornes de recharge électrique sur vos places de parking.
Sources