Peu volumineux et encombrant, le deux-roues est sans aucun doute le véhicule le plus pratique pour circuler. Donnant l’impression de pouvoir se faufiler partout, le deux-roues reste néanmoins confronté à des règles de stationnement bien précises. Stationnement gênant, manque de places, vandalisme… Le stationnement d’une moto ou d’un scooter s’avère de plus en plus réglementé et compliqué !
Le stationnement en voirie des deux-roues
Pour rappel, un scooter ou une moto, au même titre qu’une voiture, ne peut stationner :
- Sur les emplacements réservés (que ce soit aux bus, aux taxis ou aux véhicules d’autopartage)
- Sur les places réservées aux personnes à mobilité réduite
- Sur les bandes d’arrêt d’urgence
- Sur les bandes et pistes cyclables
- Sur les passages piétons
- Sur les aires piétonnes
- Sur les voies réservées aux véhicules lents et aux autobus
- En zone livraison
Sur les trottoirs
Gênant parfois le passage de piétons, de personnes à mobilité réduite ou encore de poussettes, les deux-roues peuvent se montrer très envahissants. Garés nonchalamment sur les trottoirs, les deux-roues n’ont plus le droit d’y stationner librement. En effet, il est désormais formellement interdit de stationner son scooter ou sa moto sur le trottoir sous peine d’être verbalisé et de payer une amende de 35€ pour stationnement gênant voire 135€ pour stationnement dangereux. À quoi peuvent s’ajouter éventuellement une immobilisation du véhicule ou une mise en fourrière.
Cette interdiction de stationnement sur les trottoirs fait suite à une volonté des mairies de voir disparaître le stationnement anarchique des deux-roues. Des villes comme Nice ou encore Menton ont d’ailleurs entrepris récemment des campagnes de prévention et de sensibilisation, notamment auprès des jeunes conducteurs.
Que faire si votre deux-roues a été immobilisé ou conduit à la fourrière ?
Que vous ayez une moto ou une auto, un stationnement non réglementaire est passible d’une immobilisation du véhicule voire d’une mise en fourrière, et ce, conformément à l’article R417-10 du Code de la route. En cas de stationnement gênant, votre deux-roues peut être immobilisé ou conduit à la fourrière, que vous soyez présent sur les lieux ou non.
- Dans le cas où vous seriez présent, vous pourrez toujours contester l’immobilisation ou l’enlèvement, ou vous y résoudre. Dans les 3 jours après la mise en fourrière, il est possible de récupérer son véhicule (et le certificat d’immatriculation s’il a été retiré) en présentant l’attestation d’assurance ainsi qu’un permis de conduire valide. Il faut également régler les frais de fourrière, variant d’une commune à une autre.
- Dans le cas où vous n’étiez pas présent lors de l’enlèvement du véhicule, il faudra tout d’abord vous rendre au commissariat ou dans la gendarmerie la plus proche. Ainsi, vous découvrirez si votre véhicule a effectivement été conduit à la fourrière, le cas échéant, vers laquelle.
- Dans le cas où vous vous seriez absentés plusieurs jours, une notification de mise en fourrière vous aura été envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception dans les 5 jours qui suivent l’enlèvement. Elle est accompagnée d’un double de la fiche descriptive de l’état du véhicule. Un état des lieux du véhicule auquel il vous faudra prêter attention en particulier pour les deux-roues. Ces derniers ont tendance à être plus souvent abîmés qu’une voiture en cas de mise en fourrière. Dans cette situation, une demande de dommages et intérêts peut être effectuée.
Sur les places dédiées aux deux-roues et celles dédiées aux voitures
Nul ne peut contester la pénurie des places de stationnement en voirie pour les deux-roues. En effet, les ¾ des emplacements étant dédiés aux voitures. Face au manque de places, la mairie de Paris a autorisé les deux-roues motorisés à stationner sur les places voitures. Mais à quel prix ? Pour l’instant, cela ne coûte rien dans presque toutes les villes de France… Depuis le premier semestre 2018, les communes de Vincennes et de Charenton ont décidé d’appliquer le stationnement payant en voirie pour tous les véhicules motorisés. Ainsi, un conducteur de deux-roues est dans l’obligation de s’acquitter d’un ticket pour son stationnement. Il en est désormais de même dans le 9e arrondissement de Paris. En effet, suite aux revendications du collectif « Ras le Scoot », la maire du 9e arrondissement Delphine Bürkli a décidé de soumettre les les motos et les scooters à l’horodateur.
Sur de nouveaux emplacements réservés
Dans les grandes agglomérations, de nouveaux emplacements réservés ont vu le jour. C’est notamment le cas à Paris où plus de 50.000 emplacements motos et scooters ont été recensés. Il n’est donc pas exclu de voir naître prochainement dans d’autres villes de France de nouveaux emplacements dédiés aux deux-roues motorisés.
Garer sa moto ou son scooter dans un parking partagé
Garer sa moto ou son scooter dans un parking partagé ? En voilà une bonne idée ! Le parking partagé permet aux automobilistes et conducteurs de deux-roues de stationner à n’importe quel moment de la journée, jusqu’à 70% moins cher que la voirie ou les parkings publics. Si vous voulez gagner en sérénité et obtenir une place pour votre moto ou votre scooter à un tarif adapté, optez pour nos parkings partagés ! En France et en Belgique, notre réseau de parkings vous permettra de stationner votre véhicule en 3 clics.
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Si vous souhaitez garer votre moto ou votre scooter en toute sérénité, vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire : adopter le réflexe Zenpark ! 😉