Lorsque l’on possède une voiture qui ne roule plus, qu’il s’agisse d’une panne, de travaux, ou d’une simple immobilisation temporaire, il est essentiel de s’interroger sur la nécessité d’une assurance. Une voiture immobilisée dans un garage, stationnée dans un parking public, ou même garée sur un terrain privé peut nécessiter une couverture spécifique. D’après le site Selectra, les assurances auto les moins chères du marché en 2024 proposent des tarifs de base allant de 9 à 19 € par mois.
Pourquoi assurer une voiture non roulante ?
Le fait d’assurer un véhicule immobilisé peut sembler inutile pour de nombreux conducteurs, surtout si celui-ci ne circule pas. Toutefois, en France, certaines règles légales imposent de posséder une assurance même pour une voiture au repos, puisque des situations de sinistres peuvent survenir.
Obligations légales et responsabilité civile
D’après la législation française, tout véhicule terrestre à moteur doit être assuré, y compris lorsqu’il est stationné de manière prolongée dans un espace accessible au public. Par conséquent, même si une voiture ne circule pas, elle doit bénéficier d’une assurance responsabilité civile ; la couverture minimale exigée par la loi. Cette obligation s’applique principalement aux véhicules stationnés dans des lieux publics, comme les parkings extérieurs ou les places de stationnement en rue. Notons qu’elle peut également concerner des véhicules garés dans des endroits privés s’ils sont accessibles à d’autres personnes.
Sans cette couverture minimale, un propriétaire de véhicule peut s’exposer à d’importantes sanctions légales et financières. En cas de contrôle, l’absence d’assurance peut entraîner une amende. De plus, si un sinistre survient, comme un incendie ou une dégradation accidentelle, la responsabilité du propriétaire peut être engagée. Assurer une voiture non roulante permet donc de respecter la loi tout en limitant les risques de sanctions.
Les risques de sinistres pour une voiture immobilisée
Il existe divers risques de sinistre pour une voiture immobilisée, dont les suivants :
● Incendie ou explosion : une voiture en stationnement peut être à risque d’incendie, d’origine électrique ou accidentelle ;
● Vol et vandalisme : un véhicule non roulant peut attirer les voleurs ou être la cible de dégradations ;
● Dommages climatiques : en cas d’intempéries, comme des tempêtes ou des inondations, une voiture immobilisée est exposée aux aléas climatiques, surtout si elle est stationnée en extérieur.
Protection de son patrimoine
Posséder une voiture représente un investissement, et la protéger, même lorsqu’elle est stationnée de manière prolongée, permet de préserver cet investissement. Pour les voitures de collection ou les modèles récents, conserver une assurance contribue à maintenir la valeur du véhicule. De plus, une couverture d’assurance réduit les coûts potentiels liés aux réparations de dommages inattendus. Sans assurance, ces frais seraient à la charge totale du propriétaire en cas de sinistre.
En cas de litige avec un tiers, une assurance protège également le propriétaire d’éventuels recours en responsabilité. Une couverture bien choisie permet de se prémunir contre des dépenses imprévues et évite de supporter des coûts qui peuvent être conséquents en cas d’incident majeur.
Quelles options d’assurance pour une voiture non roulante ?
Différentes options s’offrent aux propriétaires souhaitant assurer un véhicule non roulant. Celles-ci sont modulables et permettent d’adapter la couverture en fonction des besoins spécifiques, de la situation de stationnement et de la valeur du véhicule.
Assurance au tiers : couverture de base
L’assurance au tiers, ou responsabilité civile, est l’assurance minimale requise par la loi pour tout véhicule motorisé. Cette couverture protège contre les dommages que le véhicule pourrait causer à autrui, même s’il est immobilisé. Ainsi, si une voiture non roulante cause des dommages à un tiers, que ce soit par incendie ou par un autre incident, la responsabilité civile couvre son propriétaire contre les éventuelles réclamations.
● Responsabilité civile obligatoire : cette couverture minimale est exigée par la loi pour tout véhicule non roulant mais stationné en espace public ou accessible ;
● Limites de couverture : elle ne couvre pas les dégâts du véhicule lui-même, mais prend en charge les dommages causés à autrui ;
● Cas d’utilisation : adaptée pour les véhicules immobilisés dans des parkings ou des lieux publics où la responsabilité civile est importante.
Notons toutefois que l’assurance au tiers ne couvre pas les dégâts subis par la voiture elle-même, limitant donc son efficacité pour des modèles de grande valeur ou susceptibles de subir des sinistres spécifiques.
L’assurance vol et incendie contre les risques ciblés
Pour des voitures non roulantes ayant une certaine valeur, il est préférable de souscrire une assurance incluant des garanties vol et incendie. Ce type de couverture prend en charge les risques majeurs, tels que le vol du véhicule ou les dommages causés par un incendie. Cette option est souvent choisie pour les voitures de collection ou les véhicules récents, stationnés dans des espaces où ils peuvent être exposés à des actes de vandalisme ou à des sinistres particuliers.
Une voiture immobilisée dans un garage partagé ou dans un parking public reste vulnérable à ces risques, et cette couverture permet d’anticiper les coûts de réparation ou de remplacement en cas de sinistre. Certaines compagnies d’assurance, comme la GMF, proposent des garanties complémentaires, comme l’assistance en cas de panne. Celles-ci peuvent alors s’ajouter à une assurance vol et incendie.
À quoi sert l’assurance tout risque ou multirisque ?
Pour ceux qui recherchent une protection complète, l’assurance multirisque, ou tout risque, est la solution idéale. En plus des garanties de base, cette couverture prend en charge les dommages subis par le véhicule lui-même, qu’ils soient causés par des intempéries, des actes de vandalisme, ou d’autres événements fortuits. C’est une option recommandée pour les voitures immobilisées de grande valeur ou les modèles rares.
Les simulateurs d’assurance, comme celui proposé par MMA, permettent de comparer les offres de multirisque et de choisir la formule qui convient le mieux en fonction de la situation de stationnement et de la valeur du véhicule. Bien que cette option soit plus coûteuse, elle assure une protection étendue pour les véhicules non roulants, permettant ainsi de pallier une grande diversité de risques.
Comment choisir le tarif d’une assurance voiture qui ne roule pas ?
Le coût d’une assurance pour un véhicule non roulant dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de stationnement, les garanties choisies et la valeur du véhicule. Il est donc essentiel de bien comparer les offres pour obtenir une couverture qui soit à la fois adaptée et avantageuse financièrement.
Les facteurs influençant le tarif de l’assurance
● Type de stationnement : une voiture garée dans un garage privé bénéficie souvent d’un tarif inférieur à véhicule stationné en plein air ;
● Options de garanties : ajouter des protections contre le vol, l’incendie, ou des assistances spécifiques peut faire augmenter le prix ;
● Valeur du véhicule : les voitures de collection ou les véhicules récents peuvent coûter plus cher à assurer.
Concrètement, les garanties additionnelles choisies, comme l’option vol ou assistance panne, impactent également le tarif final. Ajouter des couvertures spécifiques peut alourdir la facture, mais il est possible de limiter les coûts en optant pour des protections adaptées aux risques réels.
Comparer les offres d’assurance
Avant de souscrire, il est conseillé de faire des simulations d’assurance en ligne pour comparer les différentes offres. Des outils comme le simulateur de MMA permettent d’estimer le coût d’une couverture en fonction des paramètres du véhicule. Certains assureurs, comme la Macif avec ses Avantages Auto Toyota, proposent des tarifs préférentiels pour certaines marques ou types de véhicules, permettant de réduire les coûts.
En comparant les offres, il est possible d’identifier la meilleure option en fonction de son budget et des besoins de couverture. Prendre le temps de bien choisir permet de trouver un équilibre entre une couverture adéquate et un coût raisonnable.
Choisir un niveau de couverture adapté
Le choix du niveau de couverture dépend de l’usage et la valeur du véhicule non roulant. Pour des voitures anciennes ou à faible valeur, une simple assurance au tiers peut suffire, surtout si le véhicule est stationné dans un lieu sûr. En revanche, pour les voitures de grande valeur ou de collection, opter pour une couverture multirisque est souvent plus judicieux.
Foire Aux Questions (FAQ)
Doit-on assurer une voiture qui ne roule pas ?
Assurer une voiture qui ne roule pas est une obligation légale permettant de prévenir des risques imprévus. En cas de sinistre, une couverture d’assurance, même minimale, évite des complications financières et protège également contre les potentielles poursuites légales.
Peut-on souscrire une assurance temporaire pour un véhicule non roulant ?
Il est possible, dans certaines situations, de souscrire une assurance temporaire, bien que cette option soit plutôt utilisée pour les voitures en circulation. La majorité des compagnies propose plutôt des contrats longue durée pour les voitures non roulantes.
Quelle assurance pour un véhicule qui ne roule pas ?
Un véhicule qui ne roule pas doit disposer d’un contrat d’assurance auto incluant, au minimum, une garantie responsabilité civile.
Est-ce que l'assurance parking existe toujours ?
Le terme d’assurance parking désigne en réalité l’assurance auto devant être souscrite par le propriétaire souhaitant laisser son véhicule en stationnement dans un parking privé.
Quel est le prix d'une assurance parking ?
Suivant l’endroit où le véhicule à assurer est stationné (jardin privé clos, garage fermé individuel, parking fermé collectif, voie publique, etc.), le prix varie généralement d’environ 600 euros à 750 euros par an.
Comment arrêter l'assurance d'une voiture qui ne roule plus ?
Pour résilier l’assurance d’une voiture qui ne roule plus dans le cadre d’une vente, il suffira d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception à sa compagnie d’assurance. Dans certains cas, il sera demandé de joindre le certificat de cession afin de prouver que le véhicule assuré a bien été vendu.